Chapitre 2 : Les grandes fonctions économiques
I- L’activité économique en tant qu’activité relationnelle
1- Les secteurs institutionnels
2- L’enregistrement comptable des flux
B) La mesure de l’activité économique par le biais des agrégats
1- L’approche par la production : le PIB
2- L’équilibre emplois/ressources
FBCF (définition comptable de l’investissement) : acquisition de k (capital) fixe matériel (acquisition de bien de production ou d’équipement durable), à l’exception logiciels, œuvre artistiques et prospect° minière.
ð Investissements immatériels
Pblme : certains investissements immatériels n’apparaissent pas dans la comptabilisat° du capital et sont pourtant importants, dans la FBCF tq publicité, marqueting, recherche et développement & format°.
Définition économique de l’investissement : dépenses qui visent à accroitre les revenus futurs de l’entreprise.
Détour de production : l’entreprise renonce à une production présente, utilise son argent pour la pub, marqueting etc. pour accroître la product° à terme (profits).
ð Calculs de rentabilité (l’entreprise n’investit que si elle est sure que l’investissement lui rapportera plus tard)
Tx d’investissement = 
La totalité de l’investissement peut se décomposer en différentes manières :
Inv total = Inv matériel + Inv immatériel
Inv brut = Inv net + Inv de remplacement (amortissement)
Différents types d’investissements :
- Inv de capacité = investissement utilisé pour répondre à la demande (on achète une nouvelle machine pour répondre à la demande) OBJECTIF : accroitre les capacités de product°
- Investissement de productivité (de rationalisation) : accroitre l’efficacité de la production (remplacer les salariés par des machines)
- Investissement de remplacement (pour changer une machine, on la remplace à l’identique, sans ajouter de nouveauté)
Pblmatique de l’investissement : l’investissement est simultanément un élémt qui tire la demande (D) finale (globale) et qui desserre la contrainte de product° → permet l’améliorat° de l’appareil productif.
Il est à la fois un élémt de l’offre & un élément de la demande.
Du coté de la demande, fait référence au multiplicateur keynésien.
Du coté de l’offre, fait référence à l’accélérateur.
Une éco qui n’investit pas est une éco qui ne se donne pas les moyens de répondre à la demande.
PIB = CF + FBCF + ΔS + X – M
Hausse de l’investissement (FBCF) => hausse du PIB
Si une entreprise anticipe la demande, elle va se donner les moyens d’y répondre en améliorant son appareil productif (effet accélérateur).
Effet multiplicateur : un investissement de base génère des vagues de revenus (supérieures à l’investissement de base).
Si on raisonne en termes d’offre :
Effet accélérateur = AFTALION ET CLARK. Si une entreprise n’investit pas, elle ne pourra pas produire suffisamment pour répondre à la demande. En revanche, si elle investit dans de nvl machines (ex) et donc ANTICIPE, elle pourra produire suffisamment et à l’avance pour répondre à la demande future.
Tableau entrées-sorties (TES)
Tableau synthétique réalisé par l’INSEE (Institut national des statistiques et de l’étude économique). Il a pour but de retranscrire les opérations sur les produits.
Il décrit la manière dont se réalise l’équilibre emploi-ressource pour chaque produit.
Lecture EN LIGNE par produit.
Il relate aussi les relations entre les branches d’activités (se lisent en colonnes dans le tableau intermédiaire : « entrées intermédiaires »)
Branche d’activité : unité de production qui fabrique le même produit.
(cf tableau dossier documentaire)
Colonne de gauche, les ressources. Colonne tt à fait à droite, emploi. Au milieu, entrées intermédiaires. On raisonne en économie fermée, donc import° et export° n’apparaissent pas.
TES : 3 tableaux de l’équation emplois/ressources + comptes de product°
Manque un 5ème tableau, la matrice des coefficients techniques (à voir + tard)
Dans les ressources (colonne) on aurait pu rajouter l’importation, les marges commerciales, les marges de transport, les impôts.
Ccl : Le TES reprend l’équation emplois/ressources et le tableau central va permettre le calcul d’une matrice de transit° (cad matrice des coefficients techniques W. Leontief). Cette matrice va avoir un rôle majeur car elle permet de connaitre l’interdépendance qui existe entre les différentes branches de l’économie au regard des produits qu’elles utilisent.
Ainsi, une modificat° de la production d’une branche aura une incidence sur celle d’une autre branche par le biais de leurs consommations intermédiaires. La matrice des coeffs techniques va permettre de prévoir les modificat° qui peuvent apparaitre dans chacune des branches.
Matrice des coefficients techniques :
|
| Agriculture | Industrie | Services |
| Agriculture | 0.1 | 0.075 | 0 |
| Industrie | 0.2 | 0.125 | 50/200 = 0.025 |
| Services | 0.1 | 0.05 | 100/2000= 0.05 |
| Valeur Ajoutée | 0.6 | 0.75 | 150/2000= 0.525 |
| TOTAL | 1 | 1 | 1 |
= 
Matrice :
Les coeffs techniques sont supposés donnés => on ne modifie pas la technologie à court terme.
Valable à court terme mais moins à long terme.
La matrice de Leontief permet de voir l’incidence d’une modificat° des C.I sur la production ou d’un élémt de la demande finale sur la product° et ainsi de faire des prévisions macroéconomiques tq les goulets d’étranglement. Cette matrice prévoit les incidences à court terme tant les relat° entre les branches apparaissent stables sur une courte période/ à court terme.
Ainsi, la stabilité des coeffs techniques suppose que la technologie évolue peu ou pas.
Elle relate le passage des ressources aux emplois dans la logique de l’équation (à connaitre par )
II. La formation et la répartition du revenu (de la valeur créée)
A) La rémunération des facteurs de production ayant participé à la production
1- Le partage de la valeur ajoutée
La VA se distribue entre :
● Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
● Salaires + charges sociales
● Impôts sur la production
Tx de marge = 
Pblmatique de la VA : pblm du partage entre salaires et EBE. Conflits potentiels sur le partage de la VA entre les différents acteurs de sa création, car l’argent qui va à l’un ne va pas à l’autre.
Le partage de la VA est complexe car on doit trouver un équilibre entre une part des salaires suffisamment élevée pour que cela dynamise (tire, pérénise) la demande SANS QUE CELA NUISE à l’investissement des entreprises (pour pouvoir répondre à la demande). Il faut trouver un équilibre entre les salaires qui permettent des débouchés et l’investissement qui permet aux entreprises de se moderniser.
Tx de marge difficile à trouver.
EBE = Prêteurs + propriétaires + impôts + épargne brute (Investissement+placement)
è Indicateur de profit, rémunération du capital.
Croissance économique : accroissement de la V.A
Les deux variables (EBE et salaires) pourraient augmenter simultanément, peut d’incidence.
La vraie solution serait de trouver les déterminants de la croissance, de savoir ce qui crée réellement de la croissance.
[ Trente Glorieuses : parenthèse dorée, le K n’avait jamais connu un tel tx de croissance ]
Cf document 8 : corrélation négative entre la courbe des salaires (tt en haut) et celle de l’EBE (deuxième), càd qu’elles évoluent en sens inverse (symétriquement). Entre 1959 et 1974, dans les trente glorieuses, accélération de l’augmentation de la part des salaires (fin des trente glorieuses, suite au 1er choc pétrolier en 73, hausse des prix à cause du pétrole, hausse du chômage, donc augmentat° de la part des salaires dans la V.A dans un souci de tirer la demande et la conso : politiques keynésiennes).
1981 : Mitterrand, politique keynésienne qui échoue. On a favorisé la part des salaires des 70’s à 82, avec pour objectif soutenir la demande, offrir des débouchés, assurer la rentabilité des entreprises, vis° keynésienne de l’économie.
1983 : date charnière ! Tournant de la rigueur, Mitterrand et ses ministres augmentent la part de profit ds la V.A au détriment des salaires. On donne les moyens aux entreprises de se moderniser, d’ê rentable, de doper l’activité, politique de désinflation compétitive.
En 1986, les entreprises sont prêtes à se moderniser.
Depuis 89-90, le partage de la V.A se modifie très peu.
2- La détermination des salaires
SELON LES CLASSIQUES
Salaire : prix du renoncement au loisir càd coût d’opportunité (toute heure de W est un renoncement au loisir). Selon les classiques, le salarié est oisif, il aime ne rien faire, donc plus on le paie cher, plus il est prêt à renoncer à ses loisirs pour W. L’offre de W dépend d’un calcul coût-avantage.
La productivité va déterminer le salaire.
L’offre de travail émane des offreurs de W (travailleurs) et offrent du travail ds un arbitrage entre W et loisirs.
SELON KEYNES
N’est pas d’accord avec la courbe d’offre car selon lui, les individus ne procèdent pas à un arbitrage entre W et loisirs car ils ont besoin de W pour vivre, donc n’ont pas le choix, sont obligés de travailler. De +, lien de subordination avec le patron. Pas de courbe d’offre DONC pas de marché du travail.
Salaire réel : salaire qui a pris en compte l’inflation.
Salaire nominal : salaire sans prendre en compte l’augmentation des prix.
Keynes réfute l’idée de marché du W ainsi que l’offre de W.
Pense que le salaire nominal est le plus important, tout ça est déterminé par la demande effective càd l’anticipation de la demande.
Le salaire est une avance sur une p° future.
Le salaire ne correspond plus à un prix d’équilibre.
Chez Keynes, salaire = résultat de tout un processus alors que chez les classiques c’est le point de départ.
Théorie du salaire déficient : pensée classique fausse, ce n’est pas la productivité qui définit le salaire, mais l’INVERSE. En échange d’un salaire conséquent, les salariés seront efficaces.
Théorie des marchés internets : les gens préfèrent un salaire faible et une situation stable à un salaire important et une situati° instable
Echangent un salaire inférieur à la productivité contre la sécurité de l’emploi (CDI)
B) La redistribution modifie la répartition primaire
1- Les inégalités de revenu
Courbe de Lorenz : illustration, mesure des inégalités de y
On la compare à la diagonale pr voir les écarts.
Lorsque les inégalités sont gdes, la situation de certains ® pauvreté.
Mesure de la pauvreté : à peu près 60% du revenu médian ou 50% du revenu médian (càd la moitié du revenu moyen).
Pblmatique de la pauvreté : pblmatique très complexe qui a bcp d’incidences. Ces pblmatiques inquiètent les pays développés car elles touchent mm les gens qui travaillent.
Pblmatique SOCIALE.
Ds la courbe de L. la pauvreté est relative à un seuil.
Cependant, elle peut être absolue.
Ou alors il faut raisonner relativement à la capabilité par rapport à nos sociétés, celles ds laquelle ns vivons. Tout dépend la société ds laquelle on se situe (ex : un pauvre en France n’est pas forcément pauvre au Brésil).
2- Les logiques de redistribution
Etat-providence : intervention croissante de l’état et des pouvoirs publics dans la sphère éco et sociale. Répartition des richesses (fonctions de l’Etat selon Musgrave).
® lutte contre les inégalités et prévenir les risques sociaux
Gds risques sociaux : famille (avoir des enfants), maladie, chômage, retraite.
càd évènement qui a de fortes probabilités de se passer et d’entrainer une perte de revenu.

Risque ¹ incertitude
Evènement dont on sait qu’il va se passer On ne sait absolument pas si ça va se produire
LUTTE CONTRE LES INEGALITES : redistribution verticale car va se faire des riches vers les pauvres
PREVENIR LES RISQUES SOCIAUX : redistribution horizontale car va se faire des actifs vers les inactifs
Protection sociale : sert à lutter contre les inégalités et prévenir les risques sociaux.

Beveridge : logique d’assistance, COTISATION, CORPPORATISTE
2 logiques : Bismarck : logique d’assurance : impôt, universelle
Problématique des financements : retraites, chômage, précarisation de l’emploi (les gens qui enchaînent les emplois à durée déterminée dans le temps : si on w 6 mois, on cotise 6 mois, s’ouvrent peu de droits en cotisant peu, donc retraite faible : même en exerçant une activité rémunérée, on n’est pas assuré d’avoir une retraite décente)
Idée que la France est ds un modèle corporatiste qui s’essouffle (de +/+ de retraités, -/- d’actifs, chômage de masse, précarisation de l’emploi) ® Pb de financement
CSG : contribution sociale généralisée (1991) qui sert à mêler l’assistance à l’assurance.
Puisque les gens ne cotisent plus suffisamment avec les PO, les gens les paient avec les impôts (tt le monde). Le financement n’est plus assuré par les seules cotisations mais aussi par les impôts. On a prélevé sur TOUS les revenus et ces prélèvements sont destinés seulement à la protection sociale.
Pas une cotisation sociale car est prélevée sur la totalité des revenus et pas juste sur les salaires.
cf G. ESPING-ANDERSEN : a mis en œuvre une typologie des états-providence en essayant de se dégager des deux logiques assurance/assistance.
Plutôt critère de démarchandisation : est-ce-qu’un individu dépend du marché pour vivre ?
3 modèles :
· Modèle résiduel : démarchandisation faible car on dépend bcp du marché pr vivre correctement (USA, modèles ultra libéraux)
· Modèle Corporatiste (cô France, Allemagne) démarchandisation moyenne car on dépend un peu du h’ pour vivre mais on n’en est pas totalement dépendant
· Modèle universaliste (pays nordiques) : démarchandisation forte
Pour palier aux défaillances de notre protection sociale : la logique de capitalisation (chacun pr soi), on épargne durant sa vie active (actions) et on revend nos titres une fois qu’on arrive à la retraite.
MAIS il faut qu’il y ait des individus pr racheter nos titres ® pblm démographique car bcp de personnes achètent des titres au même moment pendant leur vie active, à des prix très hauts car beaucoup de demandeurs ® cherchent ts à les revendre au même moment donc bcp d’offreurs et peu de demandeurs ® sont dans la merde.
L’objectif de la protection sociale [PS] (fonction de redistribution de l’état) est double dans la mesure où l’état providence a pour objectif de protéger les individus contre les aléas de la vie et réduire les inégalités afin de maintenir une certaine cohésion sociale.
Les aléas étant les risques inhérents à toute vie cad des événements dont la réalisation probable engendre une perte définitive ou ponctuelle de revenus.
La PS est organisée selon deux modèles : celui de Bismarck en référence au chancelier allemand l’ayant mis en place dans une logique d’assurance et celui de Beveridge, du nom du personnage à l’initiative du welfare state en 1942-1944, qui repose sur une logique d’assistance.
La logique d’assurance est financée par cotisations sociales des travailleurs (modèle corporatiste) qui s’ouvrent ainsi des droits à être couverts contre les risques sociaux (maladie, accident du w, chômage, retraite, famille). Une cotisation préalable est donc nécessaire pour bénéficier d’une protection éventuelle perçue sous forme de prestations sociales (pensions de retraite…) qui assurent une sécurité du revenu.
La logique d’assistance est financée par impôts sur le revenu ( cad tous les revenus et non uniquement ceux du w comme dans l’assurance) et elle a pour objectif de fournir un minimum de subsistances à tous les citoyens sous condition de ressources. Les prestations sont en conséquence modestes.
La fiscalisation de la PS consiste au passage du modèle de l’assurance au modèle de l’assistance. Le financement repose alors en partie sur les impôts et non sur les seules CS. La création en 1991 de la CSG illustre cette fiscalisation puisqu’elle permet d’asseoir la PS sur des revenus plus larges (impôts) que les seuls revenus du travail (salaires). De même, la multiplication des minima sociaux tels que le RSA (qui remplace surtout le RMI) ou l’allocation de solidarité spécifique (pour les chômeurs en fin de droit) vise à rendre la PS effective cad efficace dans la couverture des risques sociaux. La PS ne l’était plus en raison de la précarisation de l’emploi et de la persistance du chômage du masse.
Economiquement, chacun s’interroge sur la pertinence de ces excessives dépenses qui ponctionnent une grande partie de celles qui pourraient être explicitement affectées au financement de la croissance. Autrement dit, les dépenses affectées à la PS sont autant de dépenses qui ne sont pas consacrées à d’autres priorités.
Les impôts se distinguent des CS par leur caractère incertain. Ils ne sont pas affectés à des dépenses précises. A l’inverse, les CS sont affectées a priori aux dépenses sociales. La fiscalisation de la PS consiste alors à consacrer a priori des impôts aux dépenses sociales. Cela déroge à la conception traditionnelle de leur finalité mais solutionne en partie les difficultés de financement des dépenses dans la mesure où les impôts reposent sur l’ensemble des revenus et non les seuls salaires. Par conséquent, il est plus facile d’obtenir des ressources plus importantes. La CSG illustre cette fiscalisation de la PS mais non son étatisation car la destination demeure les risques sociaux.
G. Esping Andersen propose une classification de l’état providence en fonction du degré de dépendance des individus au marché du travail pour vivre décemment. En d’autres termes, dans certains pays, le travail est indispensable pour vivre (EU) quand il l’est moins dans d’autres où le revenu reste élevé même en l’absence de w (Suède). C’est la démarchandisation qui correspond au lien avec le marché du w pour vivre. Il élabore une typologie où 3 systèmes apparaissent (cf ci-dessous) :
| Système | Résiduel | Corporatiste | Universel |
| Logique | Assistance | Assurance | Assistance |
| Bénéficiaires | Pauvres | Salariés | Citoyens |
| Financement | Impôts | CS | Impôts |
| Modèle | Beveridge |
| Beveridge |
| Prestations | FAIBLES | MODESTES | ELEVEES |
| démarchandisation | Faible | Moyenne | Forte |
III - Utilisation du revenu entre consommation et épargne
Consommation : avant, relevait du fait qu’il fallait transformer la nature pour la rendre moins hostile. Mais de nos jours, la consommation est l’utilisation d’un bien ou d’un service entrainant sa destruction progressive ou immédiate. La consommation permet de satisfaire des besoins (physiologiques, etc.)
A) La consommation, un acte seulement économique ?
C’est aussi un acte SOCIAL.
Deux types de consommation : consommation finale (celle qui permet de satisfaire des besoins) et la consommation intermédiaire (dépenses servant au processus de production et qui sont transformées ou détruites au cours du processus de production)
Consommation effective des ménages : Biens et services marchands, autoconsommation, dépenses individualisable de services nn marchands ® ce qui reste à la charge des ménages après les remboursements.
Représente une part élevée de la création de richesse (80%).
1- La fonction de consommation keynésienne
Y = C + S
Y : revenu ; C : consommation ; S : épargne
Propension moyenne à consommer : part de la consommation ds le revenu
Propension moyenne à épargner : part de l’épargne ds le revenu.
Moins on gagne de y, plus on utilise du y pour consommer donc chez les pauvres, propension moyenne à consommer élevée.
Chez Keynes, la conso dépend du revenu.
C = c0 +cy
avec C0 conso incompréssible, c propension et y revenu.
Chez K, la conso répond à la Loi psychologique fondamentale : qd le revenu augmente, la conso augmente (mais moins rapidement que le revenu).
2- Fonctions de richesses de la consommation
Friedman remet en cause la fonction de consommation keynésienne. Il observe empiriquement : stabilité de la conso dans le temps. Elle ne dépend pas des revenus transitoires (ou courants) mais de la richesse des agents tt au long de leur vie (richesse patrimoniale) ® conception patrimoniale.
Agents consomment par rapport à leur richesse passée et en anticipant leurs revenus futurs. Ils prennent en comptent leurs revenus passés et leurs revenus potentiels.
Pensée de Friedman : prendre en compte le passé pr anticiper le futur.
Modigliani : Cycles de vie. Cycle de conso sur une vie, stabilité de la consommation selon les périodes de sa vie. Ainsi, les agents épargnent durant leur vie active.
Ex : jeunes et à la retraite, on a de plus faibles revenus, donc on épagne qd on est actifs pour pouvoir consommer plus tard càd qd on sera à la retraite, maintenir un niveau de consommation stable malgré la baisse des revenus.
3- La consommation en tant que fait social
Marcel Maus : fait social quand il répond à ttes les dimensions de vie en société.
Consommation a une dimension sociale car elle dépend beaucoup de nos appartenances sociales : elle est socialement marquée. Elle dépend de notre environnement social.
Loi d’Engel : quand le revenu (y), la part de celui-ci consacré à la nourriture diminue et la part des autres dépenses augmente (loisirs, santé..)
A) La dimension économique de la consommation
3- Définitions et mesures de la consommation
La consommation finale est l’utilisation d’un B et/ou S pour satisfaire un besoin qui engendre sa destruction progressive ou immédiate. Elle concerne surtout les ménages mais aussi les Apu et les ISBLSM.
Les consommations intermédiaires correspondent quant à elles à l’utilisation de biens qui permettent la production d’autres biens car ils sont transformés ou détruits au cours du processus de P°.
Les dépenses de C° finale des ménages = dépenses de B & S marchands (loyers proprio inclus) + autoC° + avantages en nature + part des dépenses non marchandes qui restent à charge ménage après remboursement.
C° assez stable dans le temps ce qui lui donne une importance particulière pour l’activité.
L’épargne est définie comme partie non consommée du revenu. Elle peut être financière (capacité de fi des ménages= assurance vie, dépôts divers…) ou non fi (logements, travaux sur logement).
4- La fonction de consommation keynesienne
Chez Keynes, la C° dépend du RDB des ménages. En effet, elle est influencée par le niveau de revenu et par son évolution.
C= C0 + cy où c = propension à consommer, y = rdb et C0 = consommation incompressible.
Et selon lui, la C° répond à une loi psychologique fondamentale : celle de la croissance moins rapide de la C° relativement au y. Elle augmente moins rapidement que le revenu.
Autrement dit, la part du revenu consacrée à la consommation diminue quand le revenu augmente. Keynes explique que la propension moyenne à consommer (PMC = C°/RDB) est décroissante mais positive.
Cela dit, les observations montrent que PMC est stable ds le temps et ne décroît pas (doc. 11) ce qui remet en cause la loi psychologique fondamentale.
Pour les néo-classique, la C° dépend de l’intérêt et non du revenu. En effet, quand le taux d’intérêt est élevé, il est préférable d’épargner plutôt que de consommer dans la mesure où ce placement génère des intérêts qui permettront de consommer davantage plus tard.
C’est donc un sacrifice en tant que renonciation à une C° présente. Sacrifice qui doit être rémunéré et qui est indispensable à croissance à LT car il lui fournit les ressources indispensables.