Chapitre 3 d'AEHSC

Chapitre 3 : Les différentes formes

d'organisation économique et sociale

         Introduction

Trois noms importants : Marx, Braudel, Polanyi (important, à connaitre pour les khôlles)
Le capitalisme peut-il exister sans marché ? Autre chose que le capitalisme ?

Cf. doc 4, 25, etc.

       I    DIVERSITE DES FORMES D'O.E.S.

Les hommes vivent en société, ils s’organisent → il faut produire les biens nécessaires à la satisfaction des besoins humains. Pour cette p°, on aura deux représentations : une abstraite et une concrète, un système. Pluralité des systèmes. Pourquoi l’hégémonie su système capitaliste ?
Dénouer les liens entre capitalisme et socialisme/planification.
Marché : mécanisme économique (comme la planification) ≠ socialisme & capitalisme : systèmes économiques.

A)  Définitions, classifications

          1°) Organisation, système, régime

Une organisat° c’est un ensemble d’éléments qui obéissent à un ordre.

	EKL (décentralisée)	EFD (économie fermée domaniale)
Esprit	Liberté d’entreprise, recherche du gain	Recherche de la sécurité
Substance	Systématique, complexe, qui évolue en permanence	Rudimentaire, stationnaire
Forme	Basée sur les contrats individuels et la propriété privée. Salariat (Marx)	Centre unique de décision

Décentralisée : le centre de décision n’est pas unique

          2°) critères de classification

Comment classe-t-on les systèmes ? Qui classe les systèmes ?

Cf. document 2

Classification de List : économie pastorale, critère = activité.

Classification de  Marx : communauté primitive, esclavagisme, féodalité, etc..

(voir document 2). Chaque classification retient plusieurs critères.

Les économistes portent bcp d’attention à la classification de Marx, bcp plus élaborée que les autres.

Différent des autres car sa lecture de l’histoire est aussi une philosophie de l’histoire. Selon lui, un système n’évolue que par le renversement du système précédent (cad révolution) : la lutte des classes est le moteur de l’Histoire → philosophie de l’histoire

Selon lui, Histoire = succession de phases pdt lesquelles une classe exploite une autre classe → système COERCITIF

L’histoire est faite d’une succession de modes de productions.

Ex : le mode de production féodal s’explique par la relat° de domination entre seigneurs et serfs.

On reproche à Marx d’avoir une vision trop économique.

Courant de régulation (régulationnistes) : ils empruntent au schéma marxiste l’idée que l’Histoire est une succession. Succession non pas de MP mais de modes de régulation.

Ils lui empruntent aussi le fait qu’un mode est basé sur un régime d’accumulation.

B)   L'évolution des systèmes

          1°) Rostow

Cf. document 12 et 13. Il écrit Les étapes de la croissance économique au début des années 60, The stages of economic grow. Sous titre : un manifeste anti communiste.

Quel lien entre un manifeste anti-communiste et la croissance économique ?

Société de consommation de masse.

5 étapes chez Rostow :

● société traditionnelle

● conditions préalable au démarrage (décollage)

● décollage économique marqué par le tx d’investissement

    Taux d’investissement = (investissement / production) * 100

          2°) Marx, une vision dialectique de l’évolution des syst

Mode de production = Rapport de product° + état de développement de Forces de P°

Liens entre ceux qui produisent et ceux qui dirigent.

But d’exploitation : le progrès technique (PT) et l’accumulation du K sont présentés dans une vision assez mécanique.

Mode de production marqué par des techniques et des rapports entre les classes sociales. Selon Marx, les 2 sont liés.

PT = moyen d’aggraver l’exploitation. Pour Marx, le passage d’un mode de fonctionnement féodal à un mode de fonctionnement capitaliste = moment clé.

Caractère messianique : le prolétariat vu comme un « messie » destiné à renverser le K pour aller vers le communisme.

Accumulation primitive du capital : pour que le K se mette en place, il a fallu bcp spolier.

ð Le travailleur va être séparé de ses moyens de production

        

3°) A propos d'autres systèmes

L’économie corporatiste (cf. doc 17) : Corps intermédiaire dans lequel l’individu ne peut pas faire valoir son intérêt personnel. Evite les conflits sociaux par la collaboration entre les groupes sociaux (Mussolini, Franco)

Mussolini : fascistes → oppression des syndicalistes (assassinats) pour s’affirmer

≈ système de Franco : la phalange, corps social intermédiaire.

Ttes les dictatures en Europe ont choisi cette voie car ils étaient les ennemis du communisme révolutionnaire.

Anarchisme (Bakounine) : pas d’état, autonomie des individus. Pensent que l’état est une entrave à la liberté → on supprime l’état. Collectivisme.

Créé en réponse au marxisme (Proudhon)

       II    LIBERALISME, CAPITALISME ET MARCHE

             

A)  Genèse du capitalisme et débats

         

          1°) Quand apparaît-il ?

a.      Selon Braudel

Méditerranée au 16^ème s : basculement, invincible armada vaincue. Braudel, au lendemain de la guerre, est affecté à un travail de recherche pr sa thèse à Venise. Essaye de comprendre cmt fonctionne la méditerranée (au temps de Philippe II).

Fiche 32 (100 fiches) : Civilisation matérielle, économie et capitalisme

ð Trois tomes « les structures du quotidien», « les jeux de l’échange » et « les temps du monde ».

Selon B, l’Histoire passe par 3 phases (cf doc 25 + 35) : ce sont des strates, des étages, mis les uns sur les autres.

Civ Mat	Economie	K
Les structures du quotidien	Les jeux de l’échange	Les temps du monde

Idée de juxtaposition, le système vit en autonomie.

Economie de marché : qd on agit pour se procurer des biens auxquels on n’a pas accès. Emergence dès le moyen âge.

Le capitalisme selon Braudel (les temps du monde) : trois caractéristiques à retenir. Dès l’origine, le K est un élément présent (n’apparait pas tt d’un coup à la fin du 18^ème).

-   Echanges monétarisés généralisés

-   Accumulat°                                              trois caractéristiques

-   Longue distance

Pour Braudel, on a des acteurs économiques qui se préoccupent de vendre en gde quantité dans des endroits éloignés.

Activités au long court : activité bancaires car investissement longue durée

Selon Braudel, Marché et K coexistent mais sont différents.

b.      Selon Marx

Phénomène de domination, le K s’IMPOSE à la fin du 19^ème s.

c.      Selon Smith

Chez Smith, le K est un terme qui n’existe pas, pas de nom pour qualifier la montée d’un nv système économique. Il identifie dans ce nvl ordre éco la division du W, le recours à de nvlles techniques et le rayonnement de l’industrie.

          2°) Liens avec marché : présentations traditionnelles

Liens entre K et marché. Dans les représentations trad de l’émergence du K : on a libéré les forces du marché.

Décrets d’Allarde 1791 : liberté d’activité, fin des privilèges professionnels.

Loi Le Chapelier 1791 : Abolit° des corporat°

Combination Act 1799 : abolit les corporat° et les droits de coalition.

Sur un marché, la coalition est interdite, on doit laisser jouer les mécanismes du marché.

Lois similaires mais pas le mm contexte. En France, révolution => basculement politique radical ≠ pas de révolut° en Angleterre.

Les forces montantes du K ont besoin de s’émanciper (de manière brutale en France avec la révolution / par des réformes en Angleterre)

Pour Marx, le capital est un rapport social.

K = mécanisme destiné à masquer l’exploitation propre à ce rapport social.

Pr les historiens, montée du K en deux temps :

-   16^ème-17^ème s => capitalisme commercial et règlementaire

-   18^ème s => capitalisme industriel et libéral

          3°) Liens avec marché : présentations novatrices

Polanyi a écrit un ouvrage La Grande Transformation ; publié en 1945.

Idée : l’échange ne se confond pas avec le marché.  

Wallerstein : économie-monde

B)    Libéralisme et capitalisme

            1°) Aperçu des principes du libéralisme

Primauté de l’état

            2°) Libéralisme et essor du capitalisme

Abolition des entraves aux libertés économiques

Laisser faire ds les transactions

Favoriser les règlementations d’entreprise pr créer des entreprises

Favoriser le financement des activités économiques

Favoriser le salariat            

C)  Caractères principaux du capitalisme

          1°) Définitions et traits

Concentrat°                       2°) Types de capitalisme

Hyperinflation en 1923

 4) l’émergence du capitalisme actionarial

Doc 26 31 46 50 51

Héritier du capitalisme rhénan.

Film « Wall Street », Oliver Stone, scène ou le conseil d’administration est viré.

       III   COLLECTIVISME, SOCIALISME ET PLAN

Collectivisme ≠ propriété privée
Plan ¹ marché
cf doc 15 : On est à la fois dans la doctrine, dans un moment historique dans un système

Cf docs 14.15.16.18.22.28.29.48

A)  Principaux traits

Economies socialistes au 20^ème siècle : économies planifiées et collectivistes. Les socialistes considèrent que le marché est injuste et arbitraire (ne se fonde pas sur une justification et une légitimation). « A chacun selon sa solvabilité ». ¹ Socialisme : « à chacun selon ses besoins »

Tous les régimes socialismes ont utilisé un modèle de planification centralisée (sauf la Pologne). Pays socialiste : a adopté la planification centralisée, la collectivisation des moyens de production et le gouvernement aux mains d’un parti unique.
Le collectivisme, système politique et social qui accorde à un gouvernement central la responsabilité de la planification et du contrôle de l’économie. Il s’oppose à l’individualisme, qui insiste sur la propriété privée, la libre concurrence, la libre entreprise/initiative. ® Dysfonctionnement (liste d’attente, pénurie, gaspillage…) ® économie parallèle.
3 gpes distincts : fascisme, socialisme et communisme

Dans l’éco de h, l’entreprise « courtise » le client (qui est en position de force et qu’il faut « séduire »). Dans l’éco collectiviste planifiée, l’entreprise doit courtiser et séduire le fournisseur. Inversion de la logique 

Les prix sont sans logique économique.

B)   Diversité et portée historique

Les pays du camp socialistes ont été appelées les démocraties populaires. Economies mixtes.

Communisme total difficile à trouver, donc on ne connait pas les limites (pas de propriété privée). Le parti unique s’est effondré, les pays ayant fait ce choix ont abandonné. fiche n°65, Janos Kornai

       Conclusion

L’expression organisation appliquée au Kisme convient pour en souligner deux gdes caractéristiques : La diversité de ses structures et sa permanente capacité d’adaptation

Le Kisme d’aujourd’hui est marqué par :

·   Des traits du passé (sensibilité aux crises, concentration)

·  Des traits nouveaux (globalisat° des marchés, globalisat° financière…)

·  Des hésitations qui ressemblent à des vagues de flux et de reflux (ex : rôle de l’état et l’impact de l’idéologie libérale)

Bien des questions restent incertaines :

®    Le Kisme va-t-il durablement s’installer comme seul modèle d’OES ?

®    Le Kisme pourra t il supporter des contradictions de plus en plus criantes ? (ex : couple richesse-pauvreté, productivisme-efficacité, polluti°-désastre écologique, marché-concentration)

®    Y a-t-il un sens de l’histoire des systèmes économiques ?

L’histoire n’est jamais écrite. Le sens de l’histoire n’est jamais acquis. C’est en tout cas le pt de vue soutenu par Dockès et Rosier dans « L’histoire ambiguë ». Ils montrent que le sens de l’histoire est à conquérir, que l’histoire est une construction sociale et non pas une histoire irréversible guidée par le déterminisme des techniques.

Cf doc 20